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La vengeance du banyan de Louna Tcherko

LA  VENGEANCE  DU  BANYAN

 

 

LEXIQUE

 

 

 

CHAPITRE I :

 

Nacelle : petit bateau

Percevoir : distinguer

Receler : tenir caché, secret

En catimini : en cachette

Seuil : entrée d’une habitation

Saisir : surpris

Décocher : lancer

Gué : passage sur un cours d’eau

Flanc : côté

Effroi : frayeur

Scruter : examiner avec une grande attention pour découvrir ce qui est caché

Tâter : toucher

Mouvante : qui bouge

Happer : (sens fig.) accrocher

Hâte : précipitation

Volte-face : demi-tour

S’affaisser : se laisser tomber en pliant les jambes

Âme : esprit

 

CHAPITRE II

 

S’affairer : s’occuper

Attiser : ranimer un feu

Répit : repos

Pénombre : obscurité

Englué : pris dans le sommeil

Marmonner : murmurer entre ses dents d’une façon confuse

Contrainte : obligée

Hocher : remuer la tête en signe d’accord ou de désaccord

Soucieux : inquiet

Tourmenter : inquiéter

Amer : pénible

Rage : forte colère

 

CHAPITRE III

 

Obstinément : volontairement

Rabrouer : envoyer promener

Ressource : argent

Le cœur gros : avoir de la peine

Les frais : les dépenses

Parcelle : partie

Coutume : code oral qui régit la société kanak

Natte : tapis tressé en fibres naturelles

Hors sujet : expression employée lorsque l’élève ne répond pas à la consigne

Moite : humide

Rêverie : songe éveillé

 

 

 

 

CHAPITRE IV

 

Echec cuisant : insuccès difficile à accepter

Aviser : remarquer

Amarré : attaché

Veiller : surveiller

Houspiller : gronder

Fasciner : émerveiller

Supplice : torture

Ultime : dernier, le pire

Humiliation : honte

Conviction : certitude

Dégourdi : à l’aise

Barboter : remuer dans l’eau

Désarroi : trouble

Macédoine : salade de légumes cuits

Flou : qui ne fixe rien

Frimeur : qui fait le malin

Inépuisable : qui n’a pas de fin

Gourd : engourdi

Béatitude : grande joie

Excédée : très énervée

Tressaillir : sursauter

Narquois : moqueur

Anonyme : inconnu, qu’on ne peut nommer

 

CHAPITRE V

 

En guise de : en remplacement de

Incrédule : qui ne peut croire

Dégringoler : descendre à toute vitesse

Retentir : résonner

Moue : expression du visage

Masse : un ensemble

Emaner : sortir

Ravi : content

Colosse : géant

Cellule : plus petite partie du corps, visible au microscope

Réticent : qui n’accepte pas

 

 

CHAPITRE VI

 

S’engouffrer : entrer rapidement

Point de mire : celui que tout le monde regarde

Lacune : manque

Sermon : leçon de morale

Invincible : qui ne peut pas être vaincu

En aparté : à part, en secret

Bouche bée : bouche grande ouverte suite à un étonnement

Ecarquiller : ouvrir tout grand

 

CHAPITRE VII

 

S’assoupir : s’endormir

Notoire : que l’on remarque

S’affaler : se laisser tomber

Vaciller : chanceler

Geindre : se plaindre en gémissant

Sombrer : tomber (sens fig.)

Importun : gêneur

Issue : sortie

Tressauter : tressaillir

 

CHAPITRE VIII

 

Insouciance : absence de préoccupation

Préambule : préparation

Vriller : percer

De surcroît : de plus

En proie à : tourmenté par un sentiment

Redouter : craindre

Accolade : fait de mettre les bras autour de quelqu’un en signe d’affection

Fuser : se diffuser

Vivres : aliments

Victuailles : aliments

Chaparder : voler

Feindre : faire semblant

Médusé : stupéfait

Houspiller : gronder

Deviser : bavarder

Glousser : rire

Corolle : ensemble des pétales d’une fleur

Combler : satisfaire pleinement

Brouhaha : bruit confus

Tituber : marcher en gardant difficilement son équilibre

Tancer : réprimander

Inciter : inviter

Panser : faire un pansement

 

CHAPITRE IX

 

Acquiescer : être d’accord

Gît (du verbe gésir) : être étendu sans mouvement

Dévasté : saccagé

Palper : toucher

Hébété : très étonné

Décupler : multiplier

 

CHAPITRE X

 

Intensément : avec beaucoup d’attention

Miroitante : brillante comme un miroir

Surplomber : se trouver au dessus de

Feutré : peu sonore

Clapotis : bruit régulier de l’eau

Frondaison : feuillage

Entrelacs : enchevêtrement des branches

Pore : orifice dans la peau

Frémir : frissonner

Imperceptiblement : que l’on a du mal à entendre

Audible : que l’on entend

S’effaroucher : craindre

Eclaireur : guide

Aïeul : ancêtre

 

CHAPITRE XI

 

Déceler : trouver

Flanqué : avoir quelqu’un à ses côtés

S’effilocher : se défaire peu à peu

Mastiquer : mâcher

Ardeur : chaleur vive

Saillantes : en relief

Châtier : punir

Auréolé : entouré d’un halo de lumière

Foisonner : être en grand nombre

Pulsation : battement régulier (comme le cœur)

Etre investi : être choisi pour réaliser une mission

Eparses : dispersées

Crisser : grincer

Psalmodier : chanter comme une prière

Irrémédiablement : sans possibilité de retour en arrière

Un pan : un versant, une pente

Une canette : une boîte de boisson

 

CHAPITRE XII

 

Exhorter : inciter fortement

Maugréer : grogner en signe de désaccord

Emmailloter : envelopper comme un bébé

Etre sur le qui-vive : être en alerte

Accompli : qui a atteint un degré de perfection

Vacarme : bruit assourdissant

Mortifère : qui apporte la mort

Reptation : action de ramper

S’enhardir : devenir moins timide

Avide : animé d’un fort désir

Ampleur : volume et force

Ebahissement : étonnement

Médusé : surpris

Ligneux : qui a la consistance du bois

Dense : épais

Subjugué : enchanté

Enchevêtrement : amas d’éléments en désordre

Désormais : à partir de cet instant

Omniprésente : présente en tous lieux

Particule : élément

 

 

 

 

 

 

MOTS  ET  EXPRESSIONS  DE  NOUVELLE CALEDONIE

 

Ambrevade : légumineuse, lentille kanak

Aou/aouh : interjection indiquant diverses émotions : regret, attendrissement, surprise

Astiquer : administrer un châtiment corporel

Bénos : feuilles de cocotier tressées

Bibiche : fronde

Bougna : plat traditionnel kanak

Camp Est : prison de Nouméa

Chevrettes : crevettes d’eau douce

Coaltar : goudron

Coleman : lampe Coleman, lampe à pétrole à pression

Connaître : employé pour connaître et savoir

Coup (un coup de + nom) : un peu de / une partie

Coutume : ensemble des règles de vie de la société kanak transmises oralement

Damer : astiquer …

Déshonorer : faire honte

Engin (l’engin) : interjection

Feuille : de bananier, de pandanus, utilisée en cuisine

Ka (ou kia ou tcha) : interjection indiquant un refus

Manou : pareo ou tissu de pareo

Notou : gros pigeon

Panse : châtiment corporel

Protège : talisman

Squat : occupation de terrains péri-urbains par une population issue de l’intérieur et des îles

Stockman : bouvier

Tata : au revoir

Trocas : coquillage

 

 

 

 

VOCABULAIRE

 

 

LES IMAGES EN MOTS :

 

1/ Comparaisons :

 

Ex. « … son cœur bondit comme un cerf affolé … » (chap.3)

«  … les robes … comme des corolle s… » (chap.8)

Un élément réel –le comparé – (cœur, robes) est mis en relation avec un élément qui frappe l’imagination – le comparant- (cerf affolé, corolles) à l’aide d’un mot comparatif : comme.

D’autres termes permettent la comparaison : tel, pareil à, semblable à, faire penser, ressembler, on aurait dit …

 

2/ Métaphores :

 

Ex. «  … un mince filet de lune, nacelle fragile … » (chap.1)

 

Un élément réel (lune) est directement mis en relation avec un élément imagé (nacelle).

 

3/ Personnification :

 

Ex. « … l’esprit et la joie de la terre … » (chap.11)

«  … l’arbre chevelu … » (chap.12)

 

On attribue à un élément non animé les caractéristiques d’élément animé.

 

 

CHAMPS LEXICAUX

 

On peut s’amuser à rechercher les mots qui vont ensemble parce qu’ils se rapportent à un même thème. L’ensemble de ces mots forme un champ lexical.

 

Champ lexical des sons :

Chapitre 1 : silence – écouter – entendre – percevoir – bruit – soupir – ronflement – bruissement – ruissellement –froissement – craquement – gueuler – calme – bavard – ricaner

Chapitre 2 : chant – réclamer – appeler – marmonner – pleurnicher – dire – raconter – pleurer – parler – voix – crier

 

Ce relevé linéaire peut se présenter de manière plus ordonnée :

  • par classe grammaticale
  • par intensité du son
  • par source du son

 

A toi !

On trouve un champ lexical de la flore, du mouvement et un très vaste ensemble de mots concernant les émotions. Mais il est important de définir préalablement ce terme.

 

LES EMOTIONS 

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                         Tom ressent une palette d’émotions dont : la peur, la colère, la joie.

 

QU’EST- CE QU’UNE EMOTION ?

C’est un sentiment ou des pensées qui agitent une personne et agissent sur le corps :

– le cœur bat plus vite

– le visage devient chaud

– les mains deviennent très froides ou très chaudes, moites

– on crie, on rit, on pleure

Les émotions font agir la personne. Le verbe « émouvoir » porte en lui l’origine « mouvoir » qui signifie être en mouvement.

 

Pour ne pas subir des émotions (ex. l’humiliation), ou en souffrir (ex. la timidité), apprenons à les connaître puisque nous éprouverons des émotions tout au long de notre vie.

Il est important de :

  • savoir les nommer, les identifier
  • les exprimer, les communiquer
  • les apaiser, les maîtriser
  • résoudre les conflits en nous et avec les autres

 

Quelles sont les émotions exprimées par ces visages ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vocabulaire des émotions est très riche et indique les différentes nuances à partir d’une émotion de base :

La colère : la contrariété – le mécontentement – l’indignation – la haine – la fureur – la rage

La peur : appréhension – inquiétude – crainte – trac – frayeur – épouvante – horreur – terreur – panique

Le plaisir : le soulagement – la joie – la satisfaction – la béatitude – le bonheur

L’amour : l’amitié – l’amabilité – la tendresse – l’affection – l’attachement – l’adoration –

La tristesse : la mélancolie – la nostalgie – le chagrin – la peine – le désespoir –

La surprise : l’étonnement – l’ébahissement – la stupéfaction – le choc

Le dégoût : la nausée – l’écoeurement – l’aversion – la répugnance

 

Les bandes dessinées font grand usage des émotions qui sont exprimées à l’aide de :

  • d’onomatopées : Berk ! Waou !
  • de signes des ponctuation en gros caractère gras : !!! ??
  • d’autres signes pictographiques

 

 

Examinons les mots et expressions de la peur :

 

Avoir peur :                                      

 

Inquiétude – appréhension – crainte – trac – timidité – angoisse – anxiété – frayeur – effroi – alarme – hantise -affolement – épouvante – terreur – panique – phobie –

Avoir une peur bleue – perdre la tête – perdre la boussole – avoir la chair de poule – être une poule mouillée –

Prendre les jambes à son cou – garder son sang froid –

Faire peur :

 

Inquiéter – intimider – angoisser – effrayer – alarmer – affoler – menacer – épouvanter – terroriser –

Inquiétant – intimidant – angoissant – effrayant – etc.

 

 

 

 

ENCYCLOPEDIE

 

 

 

La coutume :

 

 

La coutume n’est pas qu’un bout de manou qu’on donne avec du tabac bâton et des allumettes. Elle diffère selon les aires coutumières, bien qu’il y ait des constantes. Elle permet la continuité de la société kanak en organisant les relations entre les membres du clan tout en maintenant le lien avec les ancêtres.

Elle apparaît dans « La vengeance du banyan » à travers :

a/ les croyances : tibo, lutins, lieux tabous

b/ le totem

c / l’adoption

d/ les cérémonies : mariage, levée de deuil.

 

a/ Le tibo : personnage légendaire, mi-humain mi-génie. Il se présente avec des cheveux très longs. Les femmes ont des seins démesurés dont elles se servent pour étouffer leur victime.

Lieux tabous : interdits car présentent un caractère sacré lié aux plantes, aux animaux ou autres éléments. Demeure des ancêtres, des génies ou autres êtres surnaturels,  ces lieux à caractère mythique sont entourés d’un réseau de contraintes.

 

b/ Le totem : protège chaque clan. Transmis par le père, c’est souvent un animal qui prévient et qu’on doit respecter (ni le manger, ni le tuer).

 

c/ L’adoption : autrefois l’aîné était adopté par le frère ou cousin de la mère. De nos jours l’adoption peut se faire indifféremment par le clan maternel ou paternel.

 

d/ Cérémonies : les étapes importantes de la vie de l’individu ou du groupe sont ponctuées par des échanges de biens et de nourriture (naissance, puberté, mariage, mort), de dons et de contre-dons.

La monnaie kanak est un objet d’échange en Grande Terre (nord), c’est le plus sacré qui ne prend véritablement sa force qu’avec la parole qui l’accompagne lorsqu’elle scelle un échange.

Autres objets d’échange : l’igname, (autrefois : les jupes monnaie).

 

A consulter : Chroniques kanak

 

Suggestions : – discussions au sein de la classe : un groupe prépare un questionnaire à poser aux élèves de culture kanak

  • invitation d’un « vieux » ou d’une « vieille » qui vient parler de sa culture
  • reportage
  • les minorités : nom donné aux peuples indigènes qui représentent une population de 150 à 350 millions d’individus qui représentent la part la plus importante de la diversité humaine.
  • Les différents types d’union homme/femme :
    • avec un lien socialement reconnu, formel :

– mariage coutumier

– mariage civil

– mariage religieux

– concubinage

– PACS

.       hors cadre social, informel :

  • union libre
  • être « à la colle »
  • vivre maritalement

 

< Retrouve les particularités propres à chaque type d’union.

 

 

 

LE BANYAN : (également orthographié banian) ou figuier étrangleur. Pousse à partir d’une graine déposée dans la fourche d’un autre arbre. Cette graine émet des racines qui étouffent peu à peu l’arbre porteur. Elles s’enfoncent dans le sol et grossissent.

 

Cet arbre est associé aux morts. Autrefois, on plaçait les dépouilles des chefs dans l’entrelacs des racines aériennes.

Dans l’histoire de Tom il devient le messager des ancêtres.

Utilisations : – écorce : cordes, jupes d’autrefois, tapas

  • sève : forme un latex dont on fait des balles de cricket
  • lait frais : utilisé en médecine traditionnelle.

(Source : « Les stars du caillou » éd. Grain de Sable)

 

Dans les régions chaudes et humides, les banyans prolifèrent et peuvent envahir des constructions humaines dont les bâtiments sont couverts de végétation. Les temples d’Angkor au Cambodge ont ainsi été oubliés pendant des décennies.

 

 

LA NARRATION

 

« La vengeance du banyan » est l’histoire de Tom dont on connaît :

  • l’âge
  • le milieu familial
  • les joies et les tristesses
  • le caractère.

Tom, présent à chaque chapitre, en est le héros, c’est-à-dire le personnage principal qui traverse des épreuves :

  • départ du père (1° abandon)
  • départ de la tribu pour être adopté (2° abandon)
  • entrée en 6°
  • perdre l’arbre, son ami (3° abandon)

Il est très tôt confronté aux souffrances de la vie. Ces épreuves lui permettent de retrouver ses propres racines tout en devenant autonome. En effet, il va trouver sa solution tout seul et remplir la mission qu’il s’est assignée : rendre justice avec loyauté et détermination. A ce titre il a une fonction symbolique comme les personnages de contes. Ses épreuves sont initiatiques, c’est-à-dire qu’elles lui enseignent quelque chose de nouveau tout en lui permettant de passer des seuils. Tom passe du monde de l’enfance à celui de la pré-adolescence. Après la traversée des chagrins et des découvertes il doit s’assumer.

L’arbre familier de Tom joue aussi un rôle symbolique. Il revêt les qualités paternelles idéales : il protège l’enfant. Et il lui permet d’affronter ses peurs en disparaissant de manière dramatique. Il est le pont qui permet à l’enfant de puiser du courage dans sa propre sensibilité pour décider et devenir responsable.

Le banyan, lui, symbolise les forces de la terre et des ancêtres qui se mettent en action pour une cause juste.

Les oiseaux jouent le rôle de messagers et d’aides.

 

Après avoir vu son père partir, Tom est confronté à la disparition définitive de son ami protecteur, c’est comme s’il perdait son père pour la deuxième fois. C’est, cependant, grâce à cet évènement que Tom retrouve ses ancêtres.

 

Le récit n’a pas la structure habituelle. On peut distinguer deux parties :

  • du chapitre 1 à 8 : pas de chronologie, nombreux retours en arrière
  • du chapitre 9 à 12 : chronologie narrative.

 

Le schéma narratif :

  • situation initiale : la vie en famille (ch.3)
  • élément perturbateur : le départ du père (ch.2)
  • actions : fugue (ch.1) internat (ch.3) vacances (ch4)

 

L’action rebondit au chapitre 9 :

  • deuxième élément perturbateur : l’arbre a été détruit
  • actions : recherche d’aide, visite au grand père
  • résolution : vengeance
  • situation finale : Tom, en paix, s’en va.

 

La chronologie déstructurée de la première partie exprime le trouble de Tom qui est confronté à l’obligation de devenir un individu. Les émotions éprouvées sont nombreuses et variées.

La deuxième partie, strictement chronologique, reflète la détermination de l’enfant qui n’a qu’un seul but : venger pour réparer.

 

Le schéma actanciel : les rôles :

  • le héros : Tom
  • quête : venger son arbre
  • destinateur : Tom
  • destinataire : l’arbre
  • aides : sensibilité, force, oiseaux, ancêtres
  • opposants : l’absence du père, Auguste, solitude.

 

Cette histoire se colore de fantastique dans les deux derniers chapitres. Dans un cadre vraisemblable se déroule un évènement surnaturel. Le lecteur peut être troublé et se poser des questions face à ce monde équivoque :

  • s’agit-il d’une confusion entre rêve et réalité ?
  • s’agit-il d’une autre réalité ?

 

 

«  … Il hoche la tête de satisfaction et la suit. »

Que se passe-t-il ? Imagine la suite.