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Yes, we can ! de Pierre Humbert


Une fois encore, les indécrottables incrédules qui prétendent que tout n’est pas possible entre le Rio Grande et le Niagara en seront pour leurs frais, et ce sera bien fait pour eux. Il existe en la vieille cité que Verrazzano avait baptisée Nouvelle Angoulème avant qu’elle ne devint Nouvelle Amsterdam et enfin New York ( prononcer niou iorque), une île nommée Manhattan, peuplée, aux temps de la découverte des Amériques de Munsee, braves gens qui faisaient partie de la nation Delaware. Vous avez sans doute ouï dire quelques menus propos au sujet de cette île, sur laquelle de nombreuses élites (ou supposées telles) du monde « in » (ceux qui ne sont pas has been) fréquentent des hôtels de luxes, dont l’un fut particulièrement éclairé des lumières de la presse ces derniers temps. Pardonnez-moi, je vous prie, cette digression « fait-diveresque », qui n’a pour but que localiser avec précision le cadre de l’affaire objet de la présente chronique. Il arrive fréquemment, dans toutes les villes, lieux touristiques ou à la mode, que l’on donne aux hôtels des noms de peuplades locales , pour avoir un petit air exotique aux yeux des touristes. C’est grâce à cette logique imparable qu’il existe sur cette île un hôtel Algonquin, du nom d’une tribu indienne du Canada, qui n’a jamais mis les mocassins sur Manhattan. Ce long préambule pour situer le lieu où s’est produit le dernier exploit des services sanitaires locaux. A l’Hôtel Algonquin, dans les années 1930 de l’ère du fils de l’Homme, un chat trouva refuge, lors d’une averse d’une violence telle qu’on n’en rencontre qu’aux Etats-Unis, dans ce fameux hôtel. L’établissement était dirigé par un homme de cœur, qui eut pitié du matou et l’adopta. Et depuis cette date , il y a toujours eu un chat à l’hôtel, qui bénéficie d’une chambre à l’année, d’un service d’étage et de la considération des clients et bien sûr du personnel. Il y eut, bien entendu des garçons chats, toujours nommés Hamlet en l’honneur de M . Barrymore, qui avait eu un grand succès dans ce rôle, et des filles chats, nommées Matilda, mais je ne sais pas pourquoi, peut-être en souvenir de la reine Mathilde et de sa tapisserie, puisqu’elle parlait de la conquête de la perfide Albion, mais je ne crois pas …..Actuellement, c’est donc Matilda III, de race ragdoll blue eyed qui règne en maîtresse absolue sur les lieux. Rien n’est impossible en Amérique, comme je vous le disais plus haut. A New York on ne badine pas avec la loi, que l’on soit félin ou président du FMI. Et les services de la ville, pour assurer la sécurité sanitaire, ont interdit à Matilda III de circuler librement dans l’établissement. Pour ce faire, ils l’ont astreinte au port d’un collier et d’une laisse, probablement parce qu’il n’existe pas de bracelet de surveillance électronique adaptable à sa patte. Je ne connaissais pas plus que vous la race ragdoll, et j’ai appris qu’elle a été créée de toutes pièces, si j’ose dire, en 1963 par Ann Baker à Riverside en Californie. La suite de mes investigations . m’a obligé de faire amende honorable, et rendre aux service de la ville ce qui est dû à la C.I.A.: Mme Baker élevait des chats …… persans, dont Matilda est métisse.
C’est vrai, quoi, qui prouve que Matilda III n’est pas un espion à la solde des ayatollah ou, pire encore, membre en sommeil d’al qaïda ?