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Les voeux de Pierre Humbert pour 2014

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, disait en toute vérité l’Ecclésiaste…
Chaque année, avec constance et plus ou moins de sincérité, mais étrangement avec ferveur et conviction, nous nous souhaitons mutuellement tout le bonheur du monde.
Pour changer, 2013 a été une année pleine de tout ce dont personne n’avait envie. Des paix se sont écroulées, des guerres sont nées, des princes ont menti, des gens ont eu faim, et quelques uns se sont épouvantablement enrichis.
On a jeté des bombes sur les Dieux, l’argent est devenu odieux.
De ci, de là, on s’est pourfendus allègrement aux noms d’improbables théories, ont s’est étripés pour quelques divergences théologiques, poussés par d’incertains prophètes.
Finalement, ce fut une année comme toutes les autres.
Mais, comme chaque année, les gens, les vrais gens (vous, eux, moi) se sont venus en aide, se sont aimés, ont été et seront heureux, et se déchireront et se rabibocheront provisoirement, réaliseront des merveilles et commettront des horreurs. En somme, nous avons vécu et nous vivrons .
Finalement, ces instants de fin et de début d’année sont d’excellentes choses, qui amènent une pause dans le quotidien , comme une mi- temps d’un match pas toujours facile à jouer, comme une douche après une journée difficile.
Ça remet presque les pendules à l’heure des heureux temps auxquels nous aspirons tous.
Hier soir, alors que l’ineffable coucher de soleil flamboyait sur les la Baie, nous étions en conférence hebdomadaire, le Héron, la Mouette et moi, sur le ponton, avec pour sujet de discussion nos vœux pour l’an que vèn, comme on dit en Provence
Pour ma part, et mes commensaux ne vous diront pas le contraire, j’espère pour la kyrielle de mois qui s’annoncent, les mêmes choses que je souhaitais l’an dernier et ceux d’avant, avec en plus, pour cette année électoralement importante, du bon sens et un choix judicieux, qui permettra à notre pays d’aller vers des horizons communs.
Et que, tous, nous nous penchions sur ce quatrain de mon vieil ami Umar Khayyaam :

En ce monde, celui qui possède la moitié d’un pain,
qui peut s’abriter dans un nid quelconque,
celui qui n’est ni maître, ni serviteur de personne,
dis-lui de vivre content, car il possède une bien douce existence.

En attendant ….
Bonne année