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Ma passion, André Martin

Ma passion.

Depuis très jeune, j’ai une passion pour le safari photos d’animaux sauvages.

Très jeune, vers 12 ans,  j’ai obtenu à Noël, un appareil photo, qui me plaisait beaucoup.

L’appareil était cubique avec un objectif simple. Je prenais des photos de tous les animaux que je rencontrais.Je ne prenais que des photographies en noir et blanc car la pellicule était moins onéreuse.

Je me suis inscris dans un club Photo de Koumac où toutes les semaines je pouvais développer la pellicule que je venais de remplir  de clichés plus ou moins réussis.

J’ai utilisé le révélateur, le fixateur, la chambre noire, la lumière rouge.

Tout me fascinait dans ce milieu particulier d’une chambre noire aux multiples facettes du gris.

C’était toujours une fascination pour moi de découvrir un résultat qui me surprenait bien souvent.

Il y avait chez moi comme une jouissance de découvrir le rendu qu’on pouvait encore modeler en accentuant

les tendances de noir au blanc le plus clair.

Les sujets les plus traités de mes clichés restaient les animaux, surtout dans leur milieu naturel.

Je pouvais rester des heures à attendre les meilleures poses de l’animal.

Tout était photographié.

Du lombric, qui rampait dans le champ fraîchement labouré, la belle carpe, qui faisait des bulles qui venait s’éclater à la surface de l’eau de la rivière, du cheval, qui courait dans le pré et s’ébrouait dans l’épais brouillard du matin, ou de mon chat qui s’endormait à côté de mon tourne-disques, …

Pendant les vacances, mon appareil pendait des heures à mon cou au grand dam de maman qui voyait encore une pellicule de plus à acheter. Même si au club de photos, le tirage était peu onéreux, c’était l’achat des pellicules qui revenait cher…

 A la fin de mon adolescence, j’ai obtenu un nouvel  appareil qui pouvait avec une meilleure pellicule faire des photos colorées.

J’ai passé du temps à marcher dans la forêt, sur la plage, près des cascades, .. à la recherche d’un beau papillon aux couleurs vives, d’une belle sauterelle verte avec des points multicolores, …

J’ai continué à prendre des clichés de tout.

Lorsque je devins enseignant, la photographie était mon hobby. J’ai pu, dans le Nord prendre de superbes clichés sur la ponte des tortues, assister à l’éclosion d’une fratrie de plus de cent cinquante bébés tortues, qui se rendait pressée vers l’océan sur l’île aux Tortues près de Poum au lever du jour.

J’ai participé à quelques concours de  photographies organisés par des journaux, par des associations.J’ai remporté quelques bon prix.

Puis en voyageant, j’ai commencé à découvrir le continent australien en multipliant les photos d’animaux sauvages. Tous mes voyages étaient préparés en tenant compte d’une possibilité de photographier tel marsupial ou tel æschnidé  dans son biotope réel et sans artifices.

Les koalas, les kangourous m’ont offert des superbes clichés. Les cacatoès blancs, roses ou aux couleurs multiples sont devenus mes stars préférées. J’ai très peu de photos de serpents ou de crapauds car je n’ai pas d’appétence pour ces animaux-là.

Par contre, j’aime photographier les iguanes australiens, qui deviennent vite des vedettes et semblent toujours nous donner leur meilleur plan.

Les récents voyages que j’ai faits m’ont mené vers la Tasmanie  et sur l’île de Bruny, où j’ai pu approcher les mammifères marins de l’ Antarctique  comme les otaries, les phoques, les baleines et aussi un bel oiseau : l’albatros d’une envergure conséquente.

 A Adélaïde, un soir je me suis retrouvé dans une de mes promenades quotidiennes avec une forte colonie de phoques, près du port. J’ai mitraillé de mon appareil cette vingtaine de monstres marins étalés sur un espace restreint du port.

Les photos sont devenues une passion personnelle et je me prends à voyager avec mes albums photos.

 Pendant le confinement dernier, en brousse j’ai repris mon appareil pour essayer de faire des clichés sur nos animaux et volatiles en voie de disparition. Le soir, j’attendais patiemment le passage de dizaines de roussettes qui me survolaient. Je me suis rendu en forêt humide, pour retrouver des notous. Je n’ai pu en observer qu’un  ou deux. Les photos sont difficiles à saisir car la peur de l’homme (chasseur) rend ces oiseaux vraiment rapides et craintifs.

 Aujourd’hui encore, je peux rester des heures à observer, attendre le bon moment, mais bien souvent la prise de vue ne vaut pas cette attente. Ce n’est qu’un dixième de seconde. Une photographie est l’aboutissement parfois d’heures de guet.

André Martin