Théâtre de l’île Avr26

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Théâtre de l’île

Pas une semaine sans spectacle, c’est ce que vous propose le Théâtre de l’île pour les 4 semaines qui arrivent. Elles vont vous permettre d’apprécier du théâtre classique, du théâtre contemporain, des grands textes, du beau jeu, des comédiens épatants. Ils vont vous offrir du rire et de l’émotion. Et ça commence dès cette semaine, alors découvrons le programme :

Le Jeu de l’Amour et du Hasard, de Marivaux

jeudi 28 et vendredi 29 avril à 20h, samedi 30 avril à 18h

Silvia, fille de Monsieur Orgon, craint d’épouser, sans le connaître, Dorante, le jeune homme que son père lui destine. Elle décide de se travestir et d’échanger son habit avec sa femme de chambre, Lisette. Mais Dorante a eu la même idée et se présente chez Monsieur Orgon déguisé en un serviteur, alors que son valet, nommé Arlequin, se fait passer pour Dorante. Seuls Monsieur Orgon et son fils Mario sont informés du travestissement des jeunes gens et décident de laisser ses chances « au jeu de l’amour et du hasard ».

Le jeu de « massacre » amoureux peut commencer. Un jeu de faux-semblants où les codes se brisent.

Une version incroyablement moderne d’une femme qui revendique le droit d’épouser un homme par amour.

Le tout placé sous les mânes de Serge Gainsbourg dont on entend les plus fameux refrains.

Savoureux !

Premier Amour, de Samuel Beckett

vendredi 6 mai à 20h, samedi 7 et dimanche 8 mai à 18h

Le spectateur célébrera ce Premier Amour avec un homme, la trentaine passée, parlant à tue-tête assis sur un banc. Il fait nuit. Il raconte à qui veut l’entendre, l’histoire qui l’a amenée jusqu’à ce banc. Il raconte son départ, son errance puis sa rencontre avec elle, Lulu… Il n’est plus certain de ce qu’il avance mais l’histoire se nourrit de toutes les autres histoires dans son souvenir qui donnent sens à la vie.

Dans un univers absurde, Samuel Beckett, auteur de la pièce et Wénaël Astier, metteur en scène et comédien, nous ouvre le chemin de l’émotion, du rire et du partage en nous offrant une pièce de vie, d’amour et d’illusions perdues. Sur la scène du Théâtre de l’île,Premier Amour fascinera un public averti, troublera et fera rire un public néophyte. Le théâtre de Samuel Beckett revendique sa dimension contemporaine, invitant le spectateur à une rencontre singulière inscrite dans un parcours dont elle constituera un moment mémorable.

Le jeu de la vérité, de Philippe Lellouche

Vendredi 13 mai à 20h ( attention représentation unique )

Trois beaux mecs la quarantaine toute fraîche se réunissent régulièrement. Ils parlent boulot, femmes et vie sentimentale. Pour Jules le célibataire  ; Pascal le divorcé  ; ou Fabrice, père de famille, la vie est toujours pareille. Elle se déroule sans excitation ni imprévu. Pourtant, ce soir, il y aura une surprise. Quatre couverts sur la table, et quand Jules qui reçoit annonce à ses deux copains qu’il a retrouvé Margaux, la fille sublime du lycée dont ils étaient tous amoureux, chacun se prête à rêver.

Elle arrive. C’est le choc. Une surprise de taille pour les trois séducteurs de jadis ! Malgré tout, il faudra faire le point ; et l’innocent jeu de la vérité soulèvera bien des interrogations sur l’ordonnancement de la vie de chacun des quadras.

Révélations, sincérité, humour parfois grinçant, la pièce de Philippe Lellouche sera joliment servie par des comédiens très complices. Certes, le sujet est grave, mais il sera traité avec beaucoup de pudeur et d’émotion.

C’est une excellente comédie qui traite des particularités du monde d’aujourd’hui. Le langage est cru mais jamais vulgaire. La mise en scène de ce huis clos sera vive et mettra en valeur le jeu des comédiens. On sortira allégé, ragaillardi, plus riche.

Et l’on rira, tout simplement.

 

La Lune des pauvres, de Jean-Pierre Siméon

jeudi 19 et vendredi 20 mai à 20h, samedi 21 mai à 18h

Le chœur raconte cette Lune des pauvres, le chœur écoute, le chœur regarde. Jean-Pierre Siméon dit que cette pièce-poème est une tragédie baroque contaminée par le grotesque.

Les grotesques sont ces deux exclus, Pinaille et Vrogne, qui arpentent le monde sans but et sans carte, simplement pour tenter de le comprendre à défaut de le refaire. L’amour n’est pas à leur portée.

C’est un chemin de galère et de débrouille jusqu’au jour où leur tombe entre les mains non pas une plume d’ange, mais Angela, beauté incompréhensible, étrangère, fraternelle et distante qui fait la route à leurs côtés.

Le destin, grotesque lui aussi, va s’accomplir et l’on continuera à se demander combien coûte l’espérance et s’il y a de la grandeur dans la colère.

Le poète ne console de rien, il creuse, nous dit Jean-Pierre Siméon.

 

Réservations du lundi au vendredi de 8h à 16h30 par carte bleue au 25 50 50

 


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