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Sylvie BAILLE à la rencontre des scripteurs de l’atelier d’écriture

Sylvie BAILLE à la rencontre des scripteurs de l’atelier d’écriture

Ecrire en Océanie

au Dock socio-culturel de Païta, par Nicole-Cannelle ISCH

Samedi 30 mai la romancière Sylvie Baille, invitée par Nicole Isch a présenté deux œuvres au scripteurs divers venus l’écouter : qu’ils soient versés dans l’écriture, comme l’écrivain Jean-Marie-Creugnet ou la poétesse Anne-Marie Pralong Valour, ou débutants désireux d’avoir des modèles et des conseils, ils ont soumis l’auteure invitée à un feu nourri de questions et les échanges ont fusé. Ils ont reçu de l’animatrice des conseils de méthode pour la nouvelle policière et ont joué le jeu du reportage avec les journalistes venus filmer la séance (équipe communication-video de la Mairie de Païta et Nouvelles Calédoniennes).

Sur Swing à Lifou, le premier roman de Sylvie BAILLE

  • De quelle époque s’agit-il ? Le cadrage temporel est contemporain
  • De quelle zone géographique s’agit-il ? Le cadrage spatial se situe de la Métropole, où les personnages sont insatisfaits, à l’île de Lifou où ils tâchent de prendre un nouveau départ
  • Quel est le thème central de l’œuvre ? Le cadrage conceptuel est la difficulté et la gageure de s’intégrer dans un pays où règnent coutume, mythes et différences, aux antipodes de la vie métropolitaine
  • Comment avez-vous construit votre roman ? Mes personnages m’ont guidée, dans leurs actions et vers des lieux que je n’avais pas prévus auparavant ; je n’ai pas fait de plan préalable rigoureux. La structure d’un roman dépend beaucoup du genre. Ici c’est l’aventure. Certes j’avais une trame mais j’avançais au fur et à mesure de l’histoire.

 

 

 

Sur son second roman, Qui a tué Hnaéla-Rose ?

  •   La stratégie d’écriture : ce roman policier est très structuré. J’ai placardé des affiches, avant l’écriture, et je les déplaçais, les organisais ; tout était prévu d’avance, je savais comment le roman finirait.
  •   Les personnages : je les ai construits aussi ; j’ai particulièrement soigné le personnage de Major, cette enquêtrice brave et forte, à l’aise sur sa moto, et qui ne perd rien de sa fémininité.
  •   Les lieux : Nouméa, Nouville, ses squats et son nakamal, le fort Numbo et ses souterrains, que j’ai visités, le cabaret, les appartements huppés, le monde du cirque. Tout un univers de contrastes.
  •   Avez-vous peur de la page blanche ? Non, pas spécialement. Je suis exigeante et quand le moment de l’écriture tarde à venir, je fais autre chose, du cheval, de la natation, du yoga ; je ne force pas l’inspiration.
  •  Quel conseil d’écriture pouvez-vous nous donner ? Il faut s’écouter, ne pas craindre de se lancer, prendre des notes. Tout cela va mûrir.