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Jean VANMAI

Jean Vanmai est né le 3 août 1940. Calédonien d’origine vietnamienne, descendant de Chân Dàng, il est le premier à faire entrer l’histoire de sa communauté dans la littérature de la Nouvelle-Calédonie. Sa notoriété vient aussi du fait qu’il fut l’un des premiers Calédoniens à se lancer dans l’écriture romanesque.

Dans un roman/document intitulé « Chân Dàng* », il raconte l’épopée souvent douloureuse des travailleurs Tonkinois, employés sous contrat sur les mines calédoniennes de chrome et de nickel, dans des conditions particulièrement dures. Il écrit la suite de la saga des Vietnamiens avec « Fils de Chân Dàng* » et « Centenaire de la Présence vietnamienne en Nouvelle-Calédonie ».

Après « Nouméa-Guadalcanal » qui se situe durant la guerre du Pacifique avec la présence des forces armées américaines en Nouvelle-Calédonie, il publie la trilogie « Pilou-Pilou », entre 1998 et 2002, afin de relater les histoires parallèles de bagnards, de kanak rebelles et de personnages issus de la population multiethnique du Territoire. Une population dont Jean Vanmai entend témoigner de la volonté de vivre ensemble avec les différentes facettes de la Calédonie d’hier et d’aujourd’hui.

Georges Olivier Châteaureynaud, président de la S.G.D.L.**, préfaça ainsi en 2002 le troisième volume de cette saga :
« Jean Vanmai a reçu à profusion ce qui manque le plus aux écrivains français d’aujourd’hui : le souffle du romancier. A côté de ce coureur de fond, nombre de sprinters hexagonaux font piètre figure. C’est sans doute qu’il est porté par son sujet immense, par l’audace tranquille avec laquelle il s’y est collé, par l’opiniâtreté avec laquelle il s’y est tenu. Sa trilogie « Pilou-Pilou » s’achève sur un message humaniste d’espoir et de concorde. Les Duchenal de Jean Vanmai, frères dans leur différence, sont exemplaires et symbolisent légitimement le dilemme et la chance de leur île. En cela aussi Jean Vanmai est un bâtisseur ».