L’île de Venus Nov18

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L’île de Venus

Retraçant les aventures vécues par les navigateurs européens à Tahiti ainsi que la vie des insulaires lors des premières rencontres, L’Île de Vénus apporte un éclairage radicalement nouveau sur une époque durant laquelle Tahiti prit une importance primordiale dans l’imaginaire européen.

Le livre

Les premiers contacts entre Européens et Tahitiens sont généralement racontés du point de vue des navigateurs occidentaux, fascinés par la sexualité et le caractère exotique de ceux qui apparaissent alternativement comme des «bons sauvages» et des êtres bestiaux.

Dans son ouvrage iconoclaste, Anne Salmond confronte les différentes versions de l’histoire, celle des Tahitiens face à ces visiteurs inconnus et celle des Européens. L’auteur montre à quel point les divers mythes — ceux véhiculés par les Européens et ceux propres aux Tahitiens — se recoupent et s’entremêlent. Elle puise ses sources dans la tradition orale tahitienne, dans les archives écrites et picturales européennes ainsi que dans l’artisanat tahitien. Le texte est illustré par des esquisses, des tableaux et des gravures inspirés par les voyages de « découverte ».

L’auteure

Anne Salmond est «Distinguished Professor» en études maories et anthropologie à l’Université d’Auckland, Nouvelle-Zélande. Parmi ses nombreux livres sur le monde maori, son ouvrage Two Worlds : First Meetings Between Maori and Europeans, 1642-1772 (1991) applique aux premiers contacts entre Européens et Maoris la même méthodologie que celle employée dans L’Île de Vénus. Outre de nombreux prix internationaux, son oeuvre d’anthropologue lui a valu d’être anoblie et de recevoir en 1995 le titre de « Dame Commander of the British Empire for Services to New Zealand History ».

Ce livre a été traduit de l’anglais par Jean-Pierre Durix

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